Cyberpunk 2220


Je suis joueuse sur ce forum depuis 2015. Le gameplay est orienté vers la narration et nous jouons actuellement le premier scénario du deuxième Arc. Nous avons commencé avec quatre joueurs mais nous ne sommes actuellement plus que trois. Nous avons changé de personnages lorsque nous avons commencé le nouvel Arc, qui se pace dans un futur lointain du premier, mais les deux sont tout de même liés.

Le premier Arc s’intitulait Cyberspace 2204 et avait un thème science-fiction/space opéra, avec beaucoup d’action. Le nouvel Arc est intitulé Cyberpunk 2220 et a un thème orienté vers le genre du cyberpunk, avec un rythme très lent, énormément de narration et une forte inspiration du manga BLAME! de Tsutomu Nihei.


I have been a player on this forum since 2015. The gameplay is story-oriented, and we are at the first scenario of the second Arc. We started with four players but are now only three. We changed characters when we started the new Arc, which is set very far in the future of the first one, but the two Arcs are still connected.

The first Arc was called Cyberspace 2204 and was Science-Fiction/Space Opera themed with a lot of action scenes. The new one is called Cyberpunk 2220 and is oriented towards the Cyberpunk genre, with a slow pace, a lot of story-telling and a strong inspiration from the manga BLAME! by Tsutomu Nihei.


Beginning (Arc I) August 2015
Number of scenarios played (Arc I) 4
Beginning (Arc II) July 2019
Number of scenarios played (Arc II) 1
Numbers of players 3
Number of posts 45 316




Scène d'introduction de mon personnage (Arc II).



Tout commence avec une étrange sensation... comme une décharge se propageant dans tout le corps, un spasme violent similaire à celui déclenché par le cerveau lorsqu'un corps s'endort et qu'il veut s'assurer que son hôte n'est pas en train de mourir. C'est douloureux. Surtout lorsque tout le corps se met à réagir alors que celui-ci n'a jamais fait un seul effort.

Les os craquent légèrement, le son qui se propage dans l'eau et qui parvient aux oreilles brûlent un peu les tympans. Cette eau qui demande à la fois à entrer et sortir des poumons. La douleur, c'est ensuite la main qui entre en contact avec quelque chose de dur, de gelé. La glace brûle, les capteurs nerveux de la peau ressente ça pour la première fois, c'est une torture. Il y a un autre bruit, plus fort mais toujours aussi sourd. Quelque chose s'ouvre devant Elle, Elle est éblouie comme si un rayon blanc la frappait directement dans les yeux, Elle est aveuglée. Elle trébuche et tombe de quelques centimètres avant de tomber à genoux puis sur le côté tandis que de l'eau se déverse sur Elle ; tout en sortant de son corps en même temps, par son nez, sa bouche, ses oreilles, et mêmes ses yeux. Elle se sent irradiée, son corps la fait souffrir, atrocement. Elle se sent brûler sur ce sol dur et froid.

Dès que ses voies respiratoires sont libres, elle se met à gémir de douleur. Elle a à la fois envie de s'écarter de ce corps brûlant mais aussi de se recroqueviller sur elle-même. Elle reste allongée sur le sol un moment, le temps de pouvoir respirer normalement. Elle essaye ensuite de se redresser, juste pour se mettre assise, gardant ses bras frêles et faibles autour d'elle. Elle cligne des yeux, perdue. Elle regarde autour d'elle, tout du moins elle essaye. Sa vision est brouillée, totalement mais Elle distingue des formes, des couleurs mais rien de plus. Néanmoins, Elle sent que son corps devient petit à petit plus supportable, moins douloureux. Ses gestes sont par contre toujours assez imprécis et parfois peu contrôlables. Elle se rend compte aussi que, si des sons sortent de sa bouche, elle ne fait aucun mot. Juste des petits bruits.

Elle cherche à tâtons la cuve de laquelle elle est sortie pour s'appuyer dessus et essayer de se relever. Elle essaye de parler. Tout du moins de communiquer. Elle essaye de savoir s'il y a quelqu'un. Si elle est seule. Elle a très peur. Ses jambes sont douloureuses et peinent à la porter mais Elle réussit à poser ses mains sur la vitre glacée et à se hisser tant bien que mal. Sa vision devient un peu plus nette mais Elle constate toujours une sorte de gêne. Sa vision semble trouble de loin... mais aussi de près. Et puis, la pièce se dessine enfin presque correctement autour d'elle.

Le sol est en métal avec des petites ouvertures pour laisser l'eau couler, les murs sont entièrement en métal, rayés à certains endroits, presque arrachés à d'autres. Elle peut voir qu'Elle est effectivement sortie d'une haute cuve fixée sur un bras. Elle est entourée de glace et de la fumée s'en échappe. Elle remarque que sur l'un des murs se trouve une sorte d'armoire métallique, un petit voyant bleu clignote rapidement au centre. Enfin, Elle voit qu'elle n'est pas vraiment nue. Des sortes de plaques métalliques sont posées sur ses épaules et sur ses cuisses. Elle remarque qu'elle a déjà recraché un morceau de métal, et que deux petits cylindres métalliques ressortent de ses narines. Elle se touche doucement le visage et attrape les cylindres pour tirer dessus doucement. Ils sortent, tout doucement suivis, par de longues tiges. Sa respiration se fait plus agréable, moins douloureuse et saccadée. Elle lâche un profond soupir de soulagement.

Un peu d'eau s'échappe de nouveau de son nez. C'est un soulagement assez intense, Elle sent son cerveau se mettre en ébullition, c'est la première fois qu'elle ressent un véritable sentiment de soulagement alors que la dopamine inonde son crâne, réduisant encore un peu plus ses douleurs. Elle lâche un soupir de soulagement à nouveau. Puis Elle regarde à nouveau autour d'elle. Tout du moins, Elle essaye. Elle se rapproche de l'armoire métallique, attirée par la lumière bleue. Lentement, au rythme que son corps lui permet d'aller. Mais Elle se traîne plus qu'Elle marche. Elle ressent des courbatures, sa jambe gauche ne lui répond presque pas et se traîne. Et lorsqu’Elle arrive finalement à l'armoire, la lumière arrête alors de clignoter.

Elle se rend compte qu'elle a désormais une ouïe que l'on pourrait qualifier de correct. Elle perçoit toujours les sons un peu étouffés mais elle a enfin une idée de sa spatialisation. Elle entend donc tout autour d'elle un petit vrombissement sans vraiment savoir ce dont il pourrait s'agir.

Un faisceau bleu sort alors de la lumière de l'armoire et passe le long de son corps, de haut en bas, lentement avant de remonter jusqu'à la tête. Elle sursaute puis se tient complètement immobile, appeurée. Le faisceau se coupe et l'armoire s'ouvre lentement avant de déplier une sorte de petite plateforme où se trouve une pilule rouge plate et rectangulaire. Elle a un nouveau sursaut lorsque la plateforme se déplie, accompagné d'un petit cri de surprise. Elle ferme même les yeux en mettant ses mains devant elle. Puis elle les rouvre lentement et se rapproche pour examiner la pilule. Elle la prend délicatement du bout des doigts et l'approche de son visage pour essayer de la regarder.

Elle peut voir que quelque chose est notée sur la pilule mais Elle est incapable de le comprendre, sa forme lui est inconnue. Elle ne sait même pas si c'est une lettre, un mot ou une phrase. Elle peut sentir sous ses doigts que ladite pilule est légèrement granuleuse. Elle hésite un peu. Elle regarde autour d'elle, elle se demande ce qu'elle est censée faire. Puis Elle décide finalement de la poser délicatement sur sa langue. Elle referme la bouche en laissant fondre la pilule dessus, pour voir ce qu'il se passe.

La Pilule fond sur sa langue, rapidement, jusqu'à devenir liquide et glisser jusqu'à sa gorge. Elle sent alors que ledit liquide ne coule pas dans sa gorge, non, il remonte vers son cerveau. Une sensation la saisit alors dans son crâne et son corps. Elle se fige d'un coup. Ses yeux remontent légèrement pour ne laisser apparaître que le blanc. Elle sent des picotements dans sa tête, comme des petites aiguilles plantées un peu partout dans son crâne. Elle a comme des flashs dans son esprit, des images qu'elle ne saurait comprendre.

Et finalement, Elle redevient normale. Son corps manque de la lâcher et elle manque de s'affaler par terre. Elle est obligée de se rattraper sur l'armoire. Elle se rend compte alors qu'Elle pense... qu'Elle pense en entendant clairement sa voix dans sa tête en formant des mots, des phrases qui ont du sens. Elle se rend compte qu'Elle peut désormais parler, cela lui tord la gorge et la langue au départ, Elle s'étrangle sur les mots mais Elle sait qu'Elle peut parler. Un langage qu'Elle connaît désormais : l'anglais.





Introduction scene of my character (Arc II).



Everything starts with this intense feeling… a shock wave propagating into the body, a violent spasm similar to the one the brain sends to make sure its host isn’t dying. It’s painful. Even more when the body starts to move for the first time ever.

The bones slightly crack, the sound traveling through the water burns in the eardrums. The same water that’s trying to get in and out of the lungs at the same time. The pain then builds up in the hand touching something hard and cold, frozen even, for the first time. The ice burns; the pain receptors in the skin are activating for the first time and it’s torture. There is also another sound, louder but still as muffled. Something opens in front of Her, She is dazzled, blinded, as if a ray of pure white light was hitting her directly into her eyes. She stumbles a few centimeters before falling onto her knees, then to the side, as water pours over her; as well as from inside of her body. Nose, mouth, ears, even her eyes. Her insides are burning as much as her skin on the cold hard floor.

As soon as her respiratory tracts are cleared, she whimpers. At the same time, She wants to escape from this burning body, but also curl up into a foetal position. She stays on the ground for a little while, waiting to be able to breath better. She tries to sit up, keeping her weak and frail arms around her. She blinks, looks around her. At least she tries. But her vision is blurred. She vaguely recognizes shapes and colours but that’s it. Nonetheless, her body slowly starts to feel better and better. More comfortable, less painful. Her movements are still clumsy and sometimes uncontrollable. She notices that when sounds come out of her mouth, they are just that. Sounds. No words. She’s only capable of making tinny noises.

She blindly feels for the tank she came out of and holds onto it to get up. She tries to talk, to communicate. She tries to grasp if there is someone around, or if she is alone. She is so scared. Her legs are heavy and have trouble carrying her, but She manages to put her hands on the icy glass and stay up. Her vision becomes clearer, but She feels like she still cannot see properly as edges and details keep being fuzzy.

The ground is made of metal, with small openings in which the water is flowing. The walls are also made of metal, scratched in some places, and almost ripped in others. She can see that She came out of a tank fixed to the wall. It’s surrounded by ice and smoke is emanating from it. She notices that against the wall, there is a cupboard with a small blinking blue light in the middle. And, eventually, she realises that she’s not entirely naked. Metal plates are covering her shoulders and thighs. On the floor, she sees a small metal cylinder that she had spit out earlier, and she can now feel two more are stuck in her nose. She carefully touches her face, and grabs them to slowly pull them out. They get out, followed by a long tube. Suddenly, her breathing is much better, less painful and less jerky. She breathes plainly, feeling relieved.

A bit of water drips from her nose again. It’s an immense relief. She feels her brain boiling. It’s the first time that she really feels like that, the dopamine flooding her and relieving her from her pain. She sighs again, then She looks around. Or at least she tries. She walks up to the cupboard, attracted by the blue light. As fast as her body allows her to. She’s dragging herself more than she is walking, really. Her left leg isn’t working properly yet. And, finally, when She reaches the cupboard, the light stops blinking.

Somehow, she realises that her hearing is better. The sounds are still a bit muffled, but She can perceive the space around her a lot more. And she notices a slight whirr from afar, without knowing where it comes from or what it could be.

A blue beam of light emanates suddenly from the cupboard, aiming for her feet, and steadily going up to her head. She jumps slightly and stops moving, scared. Then, the cupboard opens and a small plate unfolds in front of her, presenting a small red pill. She jumps again when the plate appears and even hides her face behind her hands. When she’s sure that nothing bad is happening, she looks again. She gets closer to the pill and takes it gently between her fingers to take a closer look at it.

She can see signs engraved on it, but She is incapable of understanding what they mean. The shape is unknown to her. She doesn’t even know if these are letters, a word, or a sentence. She can feel under her fingers that the pill isn’t really soft. She hesitates, looks around, wondering what she’s supposed to do. Then, She decides to finally put the pill on her tongue. She closes her mouth and waits for the pill to melt to see what happens.

The pill melts on her tongue quickly and starts running down her throat. But the liquid doesn’t stay down. It wanders back up, to her brain. A weird feeling strikes in her mind and body. She freezes, like a threatened deer. Her eyes roll in their orbits, only the white is still visible. She feels like her brain is being stung by thousands or microscopic needles. She sees flashes in her mind, images she could not possibly understand.

And finally, everything comes back to normal. Her body almost gives up on her and she almost loses her balance. She reaches for the cupboard to stabilize herself. She now realises that she thinks… She thinks, hearing a voice in her head, making cords and sentences which makes sense. She can speak. It’s twisting her throat and hurting her tongue at first, but She knows that she can speak. She now knows a new language: English.